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Le village

Présentation du village

Au cœur de la région naturelle de Cerdagne, dans une large vallée aux allures d’altiplano, le village d’ Osséja est situé à 1200 mètres d’altitude, au pied du massif du Puigmal. Traversée par la rivière la Vanéra, la commune se trouve à la confluence des villages appartenant à cette vallée : Palau-de-Cerdagne, Nahuja et Valcebollère.

La commune qui compte 1400 habitants est incluse dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées-Catalanes et bénéficie d’un climat d’exception, très ensoleillé où l’air vif montagnard rencontre la douce influence méditerranéenne. Ces bienfaits climatique connus depuis plus d’un siècle ont fait la réputation d’ Osséja comme station de repos et de santé.
L’éco-label station verte reconnaît Osséja comme véritable destination nature offrant l’environnement privilégié d’une immense forêt aux nombreux sentiers balisés de randonnées à pieds, raquettes, vtt et de vastes zones pastorales.

Frontalier avec l’Espagne, à 40km de l’Andorre, 1h30 de Perpignan et à 2h de Toulouse, Osséja dispose de multiples atouts et d’activités sportives, ludiques et culturelles qui séduisent un large public en toutes saisons.

Mairie Osséja : 1 place Saint-Paul
66340 OSSEJA
04 68 04 53 40 – mairie-osseja@orange.fr

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Histoire d'Osséja


Pour en savoir plus...

De nombreuses traces archéologiques montrent qu’Osséja a existé comme lieu d’habitation, puis village, depuis fort longtemps.
Comme dans de nombreux autres sites de Cerdagne, notre village a été peuplé vraisemblablement depuis la préhistoire.

Plus près de nous, l’ancienne église d’Osséja mentionnée dès le IXè siècle à l’époque carolingienne, est un indice certain d’un peuplement plus ou moins organisé.

Au XIIIè siècle l’église Saint-Pierre est consacrée, des textes d’historiens évoquent les murs de cette église osséjanaise décorée de fresques romanes, disparues depuis. Au cours des XIVè, XVè et XVIè siècles, l’église est agrandie, ce qui indique un accroissement de la population.

Le XVIIIè siècle voit un net développement de l’activité économique, qui se traduit par des enrichissements notables du mobilier de l’église et de sa décoration comme le retable du maitre-autel avec un puissant Saint-Pierre pape, qui affirme l’autorité pontificale sur le pays et donc sur notre région.


Au XIXè siècle Osséja se dote d’un nouveau presbytère, et l’église subit plusieurs modifications intérieures, ce qui confirme une démographie en progression.

De même la construction d’une école élémentaire et l’installation d’un instituteur dans le village prouve la vitalité de la commune.

Au début du XIXè siècle l’administration napoléonienne commence les recensements systématiques qui permettent de voir l’évolution de la population osséjanaise de 800 jusqu’à 1000 habitants.
Dans la première moitié du XX è siècle on note une moyenne de 800 habitants, mais à partir de l’après-guerre vers 1946, on observe une augmentation régulière pour arriver à 1400 habitants de nos jours.

La vie des Ossejanais a très longtemps été liée surtout à l’agriculture et l’élevage. De vastes zones pastorales occupent toujours une grande surface du territoire de la commune.


Osséja a toujours eu une renommée due à son climat, mais c’est au début du XXè siècle qu’a lieu le véritable développement du climatisme.
En effet, après la guerre de 14/18 une double question se posait du rétablissement des soldats revenus de la guerre et aussi des ravages de la tuberculose.
C’est dans ce contexte que le Docteur Cunnac, lui-même rescapé des champs de bataille arrive en Cerdagne et choisit Osséja pour créer un sanatorium modèle.

En effet l’altitude y est suffisante et supportable. L’été n’y est pas trop chaud, l’hiver pas trop froid. En 1926 le Docteur Cunnac pose la première pierre de « la Solane », premier immeuble important construit à Osséja. Ce sera le point de départ du développement d’Osséja « station de santé, perle de la Cerdagne ». Jusqu’à 8 maisons de santé seront créées dans les années 1930 à 1950, certaines par des malades ayant recouvré la santé grâce au climat cerdan. À la fin des années 60, « la Perle cerdane », immense bâtiment géré par l’Alefpa ouvre ses portes et marque le paysage de son empreinte architecturale typique des années 60/70.

Cette activité climatique fut une des mutations majeures de la vie Osséjanaise et installa notre village dans sa réputation de « station santé-nature ».

Aujourd’hui Osséja labellisé « station verte » accueille en toutes saisons des touristes, particulièrement attirés par le cadre naturel varié : forêt, lac, rivières accessibles à tous et qui offre une multitude d’activités : randonnées, pêche, kayak etc.

Source : « Osséja, mon village en Cerdagne » septembre 2010, de l’historien Jean-Louis Blanchon

Pour aller plus loin……….


De quoi « Osséja » est-il le nom ?

S’il est des noms de lieux dont l’origine (latine ou romane) est facile à déterminer, c’est loin d’être le cas en ce qui concerne notre village. Son étymologie reste en effet obscure et pour l’expliquer, bon nombre de spécialistes (J. Coromines, L. Basseda, H. Guiter) font appel à une langue pyrénéenne parlée sur l’ensemble de la chaîne avant la romanisation (et la christianisation).

  1. On peut rattacher le nom d’Osséja à une importante série de toponymes cerdans et des environs, comme Nahuja, Estahuja, Gorguja, Saneja, Sareja, etc.
  2. Les plus anciennes mentions écrites semblent remonter au IXème siècle (L. Basseda) où il s’écrit « Olcegia « puis du Xème au XIIIème siècle : Villa Oceja, Olcegia, Olceja, Oceia etc.
    Ce n’est qu’au XVIIème siècle qu’apparaît : « Osséja »
  3. Selon les spécialistes précités, Olcegia, et si l’on se réfère à cette vénérable et antique langue pyrénéenne, se décompose en « Olce » renvoyant à l’idée de « Froid » et la finale « Ja » à pâturage, versant, endroit etc.
    Alors « les froids pâturages » ? Notre village ? On peut toujours rêver… et le mystère demeure. Ajoutons pour conclure que la graphie « Oceja » serait bien plus conforme aux graphies anciennes… mais c’est une autre histoire !

Christian Grau